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Carnet de vadrouilleurs
17 décembre 2005

frontière Nicaragua-Honduras

La frontière Nicaragua-Honduras allait être notre première frontière passée par la route. Nous sommes dans un bus qui doit se charger des papiers. Bien a priori, si ce n’est que le soupçon taraude Xav : pourquoi faut-il donner tant de cordobas (monnaie du nicaragua) alors qu’on avait pas entendu parler de cette somme pour quitter le Nica et rentrer au Honduras ? Heritina tente de le rassurer en avançant le fait que tous les passagers payent la même somme… Ouais, c’est peut-être que tout le monde est habitué à se faire rançonner ! Les personnels de bus ont bien la tête à se faire graisser la patte au passage !

On arrive au passage, et tout le monde doit descendre du bus. Les frontières ressemblent toujours à des no man’s land, celle-ci particulièrement ! Cireurs de chaussures, vendeurs de gâteaux, changeurs au noir se ruent sur les voyageurs.

Pour nous, double objectif : nous débarrasser de nos derniers cordobas. Pas si facile, car les boutiques ne sont pas légion, et on dirait que le stock n’a pas été renouvelé depuis le siècle dernier. On jette finalement notre dévolu sur des sortes de chips en plastique. On va pas se plaindre, ce n’est pas de la chips américaine ! Mais ça fait un peu plastique ! On n’a pas beaucoup à manger, alors ce n’est pas si mal d’avoir ça. Chips et tamarin, c’est notre repas du jour.

Second objectif, changer quelques dollars en lempiras (monnaie du Honduras). C’est pas les changeurs qui manquent. Mais comme chacun sait, les frontières ne sont jamais de bons endroits pour faire du change ! Xav ne trouve pas le taux qu’il veut ! Les changeurs se moquent de lui ! Ok ! Il y a aussi un bureau de change officiel à toutes les frontières, pourvu que l’on tombe à la bonne heure ! Et c’était la bonne heure : nous avons maintenant nos lempiras en poche pour la suite des aventures !

Plus qu’à attendre que le bus reparte. Et c’est pas le plus simple. La raison ? Des noix de coco ! Pas de CIA à la recherche de terroristes, mais des douaniers zélés qui craignent que les cocos ne contiennent pas que des cocos et du jus… En plus celui qui les transporte est plutôt noir de peau… Quelle idée aussi de transporter de cocos…. Il n’y en a pas au Honduras ? Etonnant ! Toujours est-il que les services de santé et d’agriculture doivent venir. Bientôt. Héhé. On a le temps heureusement ! Après, certains bagages seront fouillés de manière aléatoire, nous repartirons tous, mais sans les cocos, il n’y avait pas de rayon X pour voir l’intérieur sans les ouvrir. Le voyageur devant y renoncer doit encore suivre les douaniers pour se voir remettre un certificat de destruction en bonne et due forme car n’allez pas croire que les douaniers sont du genre à se faire une orgie de coco !

Qu'est-ce qu'il ne faut pas voir !!

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  • Petites histoires, grands récits et photos de nos vies aux quatre coins du globe... Il y a elle, il y a lui, depuis peu il y a bébé, mais il y a surtout une passion commune pour la vie, l'ici et l'ailleurs, le plaisir d'écrire et de photographier.
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